A peine arrivés samedi soir, lever tôt pour prendre le fameux Shinkansen, le tgv japonais, puis un tortillard en direction de Nikko, au nord de la capitale nippone.
On quitte la plaine hyper urbanisée pour la montagne et ses magnifiques forêts aux couleurs d'automne... si longtemps que je n'avais plus vu ces couleurs!
Un dicton japonais dit qu'il ne faut jamais dire kekko, merveilleux, avant d'avoir vu Nikko!
A 600 m d'altitude, au pied de montagnes, le long d'une jolie rivière, le site de la ville est superbe. C'est pourquoi d'ailleurs, le Shogun Tokugawa leyasu (1542-1616), fondateur du shogunat des Tokugawa, qui dirigea le Japon jusqu'au milieu du 19éme s. et qui quitta Kyoto pour s'installer à Edo (actuelle Tokyo), choisit d'y prendre ses quartiers...
Il choisit le site de Nikko pour y installer son mausolée, ces cendres reposent ici.
Nikko forment une sorte de barrière géographie au nord de Tokyo. Les montagnes s'élèvent de plus en plus haut vers le ciel. Rassuré par les géomanciens, le Shogun décident que ces montagnes sont le bouclier imparable contre les mauvais esprits et protégent donc Edo, car c'est bien connu, les mauvais esprits viennent du nord, croyance Fuu sui ou Feng Sui en chinois ce qui nous rappelle le pays... euh HK of course! ")
Petite visite de Nikko, à la japonaise... nous n'y avons été qu'une journée, on peut y rester bien plus.
Le pont sacré Shinkyo: Construit en 1636, détruit, il fut reconstruit à l'identique en 1907. La légende veut qu'un prêtre traversa la rivière sur le dos de deux serpents en guise de passerelle...
Nous y avons vu un mariage avec de jolis mariés en kimono!
Le sanctuaire Toshogu: C'est le plus grand sanctuaire de Nikko dédié au Shogun Tokugawa. On recruta les meilleurs artisans et ouvriers du pays, rien ne fut trop beau ni trop onéreux pour sa construction. Le chantier dura des décennies.
On y accède par le Sennin Ishidan, l'escalier en pierre des mille hommes.
Une pagode à cinq étages, date de 1650. De plus de 34m de haut, sans fondations mais elle est construite autour d'un plier qui maintient son équilibre même en cas de tremblements de terre.
Le Sanjinko, les Trois entrepôts sacrés.
L'écurie sacrée est le seul bâtiment qui ne soit pas laqué.
Au-dessus de la porte d'entrée, le fameux trio de singes sculptés aux attitudes devenues célèbres, venues de l'hindouisme: Ne pas voir le mal, ne pas dire le mal, ne pas écouter le mal.
La porte d'entrée
Le mausolée est caché par un épais mur noir
Derrière ce sanctuaire, reposent les cendres du défunt Shogun...
Arrivée au temple en grande tenue! On voit encore beaucoup de femmes, plus rarement d'hommes en kimonos.
Y'avait foule ce dimanche à Nikko, mais quel bonheur de voir la nature avec ces couleurs éclatantes!
Un Bake Jizō, ou jizo fantôme se trouve parmi eux. On dit qu'il se moque des passants assez fous qui s'essayent à les compter, ils obtiennentt un nombre différent à chaque fois!
Il y a encore tant à voir à Nikko, mais hélas pour nous, c'était l'heure de rentrer, comme le font les japonais à la fin du week-end, dans un train bondé!
mais en très bonne compagnie!
Pour se rendre à Nikko, prendre un Shinkansen à Tokyo Station, changement de train à la station Utsunomiya. Puis un omnibus pour Nikko, le trajet dure 1h30.
A la gare, prendre toutes les infos sur le site au Tourists Info, cartes etc
Dans Nikko il est facile de tout faire à pieds, les moins courageux prendront un des nombreux bus sillonnant la route.
... et restez plus que nous, il faut deux jours au-moins pour tout voir!
Il faut vraiment absolument que j'aille au Japon avant de quitter HK!!!Merci Catherine.
RépondreSupprimerOui Oui Oui vas-y!
RépondreSupprimerJ'espere vraiment oct-nov 2017!!!Avant ca va etre un peu difficile. Quoique...peut etre en mai.
RépondreSupprimerl'automne est une tres belle saison au Japon ')
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