vendredi 27 juin 2014

La Peste!

Je pensais écrire un message sur le sujet...

Cela fait 120 ans qu'Alexandre Yersin a découvert le bacille de la Peste à HK, une expo lui est consacré dans le cadre du French May.





Ne v'la t'y pas que j'lis un article fort sympa sur le sujet sur le site du Point du 20 juin dernier. Grosse crise de flemme... quelques cliques après, et voilà, vous l'avez l'histoire de la peste à HK, instructif!


20 juin 1894. Alexandre Yersin identifie le bacille de la peste lors d'une épidémie à Hong Kong.

Appelé dans la colonie britannique frappée par la peste, le chercheur franco-suisse est le premier à voir le tueur en série.

Alexandre Émile Jean Yersin a découvert la peste à Hong-Kong en 1894. © DR 
Par  ET 
Le 20 juin 1894, dans un modeste cabanon installé dans le jardin de l'hôpital de Hong Kong, Alexandre Émile Jean Yersin, 31 ans, se penche sur son microscope. Ce qu'il voit l'effraie : des milliers de petites taches. Elles grouillent. Il a un mouvement de recul. Pour la première fois, un homme observe le bacille de la peste, le plus grand tueur en série depuis l'aube des temps. Cette découverte lui vaut l'honneur de donner son nom à la bactérie : Yersinia pestis.
Médecin, bactériologiste, explorateur, ethnologue, ex-préparateur à l'Institut Pasteur, Yersin est une des personnalités les plus attachantes de la fin du XIXe siècle. Né en Suisse, il a pris la nationalité française malgré les mises en garde de Guy ForgetJean Alesi ou Arthur... En juin 1894, il vit à Saigon quand le ministère des Colonies français et l'Institut Pasteur lui demandent de se rendre toutes affaires cessantes à Hong Kong où la peste a débarqué en provenance de Canton où elle a déjà fait 60 000 morts. Pourquoi diable la France se mobilise-t-elle pour sauver des Chinois et une poignée d'Anglais ? Parce que l'épidémie menace de s'abattre sur l'Indochine française ! Yersin est chargé de découvrir "la nature du fléau, les conditions dans lesquelles il se propage" et de "rechercher les mesures les plus efficaces pour l'empêcher d'atteindre nos possessions". Il rejoint la colonie britannique le 15 juin, quand déjà plus de 300 Chinois ont déjà salué leurs ancêtres.

Une purée de bacilles



Faute de place, Yersin installe son matériel de laboratoire dans une paillote qu'il fait bâtir à la hâte dans la cour de l'hôpital de la ville. Puis il parcourt le quartier chinois où la peste fait des ravages, alors qu'elle épargne la ville européenne. Il ne peut que constater des conditions hygiéniques déplorables favorisant l'épidémie. Les familles s'entassent dans de misérables logements, en colocation avec des millions de rats. Les ordures traînent partout, les égouts débordent. C'est une horreur. Mais il en faut plus pour décourager Yersin. Du 17 au 19 juin, il multiplie les autopsies et les prélèvements sur les cadavres des pestiférés. "Il était tout indiqué de rechercher tout d'abord s'il existe un microbe dans le sang des malades et dans la pulpe des bubons", écrit-il par la suite. Le 20 juin 1894, des bacilles, il en trouve. Ça fourmille, ça grouille. "La pulpe des bubons est, dans tous les cas, remplie d'une véritable purée d'un bacille court, trapu, à bouts arrondis, assez facile à colorer par les couleurs d'aniline et ne se teignant pas par la méthode de Gram", note-t-il.

Durant plusieurs jours, Yersin multiplie les observations et les expériences pour confondre définitivement le tueur microscopique. Il injecte la purée de bacilles d'un animal à un autre pour en vérifier la virulence. Il confirme que les rats sont les grands pourvoyeurs de la peste. Mais comment la bactérie fait-elle pour sauter du rongeur à l'homme ? Il a beau chercher, il ne trouve pas. Peste, il n'a pas l'idée d'incriminer la puce. En revanche, il constate que la mouche est victime du bacille. "Il y avait beaucoup de mouches crevées. J'ai pris une de ces mouches, et après lui avoir arraché les pattes, les ailes et la tête, je l'ai broyée dans du bouillon et l'ai inoculée à un cobaye. Le liquide d'inoculation contenait une grande quantité de bacilles absolument semblables à celui de la peste, et le cobaye est mort en quarante-huit heures avec les lésions spécifiques de la maladie."

La bourse ou la vie

Simultanément, l'équipe japonaise de Shibasaburo Kitasato, également appelée à la rescousse, ne parvient pas à observer le même grouillement de bacilles que Yersin. Étrange. On en connaît maintenant la raison : les Japonais, mieux outillés que Yersin, peuvent faire incuber les échantillons à 37 °C, croyant qu'à cette température les bactéries prolifèrent davantage. Or ce n'est pas le cas : Yersinia pestis préfère une température plus basse. Voilà pourquoi Yersin, qui n'a pas les moyens de se payer des incubateurs, obtient des résultats. Finalement, Kitasato parvient, croit-il, à isoler un bacille. Les deux savants décident de partager la découverte. Ultérieurement, les échantillons envoyés par le Japonais en Occident ne montreront que des streptocoques, et non le bacille de peste. Voilà pourquoi, en 1970, le mérite de la découverte du bacille de la peste revient officiellement à Alexandre Yersin, et à lui seul.
En revanche, Yersin ne parviendra jamais à fabriquer un vaccin efficace contre la peste. Sa mission achevée à Hong Kong, il s'installe au Vietnam, où il poursuit ses recherches en les finançant avec la culture de l'hévéa. Il vend le latex à Michelin. Homme plein de compassion, il soigne gratuitement les centaines d'Annamites qui viennent le trouver. Ce qu'il écrit alors à sa mère devrait être médité par tous les médecins d'aujourd'hui : "Je ne fais pas payer ces gens. La médecine, c'est mon pastorat. Demander de l'argent pour soigner un de ces malades, c'est un peu lui dire la bourse ou la vie."
... et un proverbe: Le sage ne se permet pas un seul jour de laisser-aller (Li biao Ji)... moi si, je ne dois pas être très sage! ^_^
... et sur le même sujet, lisez le très bon livre de Patrick Deville, Peste & Choléra aux éd. Seuil, Prix Fémina 2012

mardi 24 juin 2014

Farewell Party...

On a passé de super moments, on a découvert HK et l'Asie, on s'est baladée, on a fait du sport, pris de bonnes suées, on a partagé nos émotions, nos doutes, nos colères, nos espoirs, nos bobos, nos p'tits soucis de la vie quotidienne, on a pu compter l'une sur l'autre alors que loin de tout, de nos racines, de notre famille, nos maris souvent absents, le moral n'était pas toujours au top...

On bavarde, on danse, on boit, un peu... ^_^, on rigole, on se fait des promesses..., on fait comme si..., on se dit au revoir et surtout pas adieu...



Hier soir, troisième Farewell Party* en six jours, la semaine est festive... Snif!

* soirée d'au revoir... ou d'adieux???

... un proverbe: Au milieu de 10.000 connaissances, un ami intime (Guan Xiu)


vendredi 20 juin 2014

SuperTree Grove - Singapour

... et comme d'hab' je me balade... direction le Supertree Grove des Gardens by the Bay, le nouveau parc de Singapour.

Je m'y suis déjà promené l'année dernière mais il était encore en construction.
Juste au pied de notre hôtel, c'est facile, c'est agréable... même par le temps qu'il fait, chaud, humide, je dégouline dès que je mets le nez dehors, j'ai horreur de ça mais il faut bien faire avec...

vu de l'hôtel, le parc, ses serres et son bosquet de SuperTree


Ces étranges structures en forme d'immenses arbres, le plus haut à 50 m de haut sont dispersées dans le parc, avec un bosquet de 12 super arbres, plus deux fois trois arbres dispersés dans le jardin, ce qui en fait 18 en tout, si j'ai bien compté!

j'aime bien!

Les arbres sont faits de 4 différentes parties, une structure en béton, un tronc, des panneaux plantés de végétaux divers, et la canopée.
Plus de 163.000 plantes de 200 espèces et variétés de bromélicés, orchidées, fougères et diverses plantes tropicales forment une belle couverture végétale autour des troncs. Un système d'irrigation écolo-automatique fonctionnant grâce à des panneaux solaires est installé afin que les plantes soient toujours arrosées. 

sur les troncs, des plantes

Une passerelle suspendue, l'OCBC Skyway, relie deux arbres, on peut donc se balader à 22m de haut, la hauteur de la canopée.

balade à 22m de haut

Ben franchement, heureusement que ma vie au 43ème soigne mon vertige... cette balade n'a rien de très rassurante... et si la vue de là-haut est belle, pas sûr que j'en ai pleinement profité! "-))

vue sur le Marina Bay Sands Hotel

La nuit venue, le Garden Rhapsody, un light show illumine les arbres, c'est beau... pour l'écologie et l'économie d'électricité on repassera! "-))



... et s'il se fait une petite soif, on peut accéder à l'arbre le plus haut, 50m, l'IndoChine Rooftop Bar au sommet offre une jolie vue, une bonne musique, bons temps assurés!

vue by night du bar



Supertree Grove,  Gardens by the Bay, MTR Bayfront puis suivre les panneaux "-)) ouvert de 5h à 2h du matin tous les jours, entrée libre

OCBC Skyway, de 9h à 21h tous les jours, 5sgp$/adulte
SuperTree Light show, tous les jours à 19h45 et 20h45, gratuit
SuperTree IndoChine Rooftop bar, ouvert tous les jours de 10h à 2h du matin


... mes messages sur Singapour
Singapour
Un p'tit de Singapour
- Orchard road
Katong
Garden by the Bay
Super Tree Grove
L'ancien et le nouveau
- Long Bar - Raffles Hotel
Marina Bay Sands Hotel
Durian
Singapour National Night
Pollution
321, le chiffre de la nuit

mardi 17 juin 2014

Un p'tit tour à Singapour

Pour voir mon mari de temps en temps, une seule solution, le rejoindre où il est... et vous me connaissez, je ne me fais pas prier! '-))) Trois jours à Singapour, le temps d'un week end prolongé, je dis... mais bien sûr!

J'ai quelques heures à perdre... et si je faisiais un p'tit tour de Singapour en promène-touristes de base, ce que je suis... "-))



... et hop, me v'la à bord d'un super bateau, un bumboat ou bateau-taxi, partie pour un tour sur la Rivière Singapour, départ de la Marina Bay.


En avant un pour un aperçu de la ville...


Le Merlion, mascotte mi lion-mi poisson de Singapour (dont le nom Singapura signifie ville-lion), depuis 1966, horreur de statue plutôt photogénique...


Un coup d'oeil sur le Marina Bay Sands Hotel, le nôtre, et le musée d'art et de la science devant, en forme de palme, les deux sont étonnants et ont vraiment de l'allure, isn'it?


La Sky Line de Singapour, rien de remarquable je trouve...


La grande roue, je n'y suis jamais montée, elle tourne si lentement que j'ai peur de m'y ennuyer... "-))


Toujours au bord de la baie, Theatres on the Bay, en forme de durian. Le fameux fruit que l'on a pas le droit d'emmener dans les chambres d'hôtel, ni dans le métro, ni dans les bus, ni.... tant il sent fort... Seuls les spécialistes peuvent apprécier sa chair délicate... j'ai gouté, j'ai survécu, mais je n'ai pas recommencé '-))


... et l'on remonte la Singapore River, premier passage sous un pont... le Fullerton Bridge, il porte le nom du 1er gouverneur de Singapour.


... et le Fullerton Hôtel, vieil hôtel mythique de la ville


... à droite dans une ancienne école, l'Asian Civilisation Museum
Singapour ne renie pas son passé colonial et met en avant ses bâtiments anciens. Ce mélange de passé et de modernisme est très agréable. Cela nous change agréablement de HK où tout ou presque à été détruit.


A gauche,  le Boat Quay, au pied de la ville moderne quelques vestiges du quartier commerçant chinois où l'on débarquait les marchandises des bateaux,


... en y regardant de plus près, les maisons ont une forme et des toits bien chinois, et elles sont orientées vers le sud... c'est meilleur pour le business parait-il! Aujourd'hui, toutes sont des restaurants.


Sur la droite on aperçoit, un étrange bâtiment qui serai bien tristounet sans ces volets arc en ciel, de là à dire que c'est beau... C'est un ancien poste de police, qui servit aussi de prison. Aujourd'hui, le Mica Building abrite le Ministère de la communication et de l'information. 


Nous voilà à Clarke Quay, d'anciens entrepôts, aussi transformés en restos, certains disent que la seule chose à faire à Singapour, c'est de manger!


En face, un centre commercial... deuxième activité majeure à Singapour, le shopping!


... et encore d'anciens entrepôts transformés en temple de la consommation le Riverside Point


... et voilà la balade, je ne vais pas vous imposer le retour... un p'tit coup d'oeil sur une statue sympa...


un dernier coup d'oeil sur la Marina Bay!


... et la Sky Line,



Et voilà, c'était votre balade du jour, moi je l'ai trouvé plutôt agréable. "-))

River Explorer Boat Tour
durée de la balade: 40 minutes
départ de plusieurs stations le long de la rivière ou dans la baie, un départ toutes les 15 minutes parait-il...
22 Sgp$/adulte

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vendredi 13 juin 2014

Ozone bar

L'Ozone Bar, plus loin du sol, plus près des étoiles...

Par un rare jour de beau temps, faire un tour à l'Ozone Bar est un must.
Situé au 118ème et dernier étage de l'aïessissi, The International Commerce Centre, le plus haut building de HK, au dernier étage de l'hôtel Ritz-Carlton, l'hôtel le plus haut du monde, l'Ozone est le plus haut bar du monde... enfin c'est ce qu'ils disent...

c'est là-haut que cela se passe!

Un premier voyage en ascenseur nous mène au 103ème... 103 étages de vide sous les pieds, grrr... Un deuxième p'tit tour et nous voilà au 118ème... Inside or outside sitting? Ben outside off course! Outside au 118ème???

le side out... c'est en haut! "-))
...mais tout de suite, maké, quelle vue!!!! M... encore plus belle que de chez nous!!! ^_^


on voit même par dessus l'île.

si si je vous assure, on voit les cargos passer tout là-bas au loin
la baie,vue vers l'est, à gauche Kowloon, à droite l'île de HK
vue sur l'île de HK
vers l'est, Kowloon

 ... et quand la nuit tombe, malgré les reflets dans les vitres, ben c'est toujours aussi chouette!

joli!


une p'tite eau pour accompagner la nuit "-))

Il est temps de repartir, un dernier p'tit coup d'oeil en bas... nous sommes à 490m d'altitude... au bord de la mer!

490m de vide, wouaahhh!

Par beau temps l'Ozone Bar offre une vue pour le moins spectaculaire sur HK... choisissez le bon jour, il est souvent dans les nuages!

... pour s'y rendre,
C'est en taxi que cela se fait le plus simplement, et c'est quand même plus classe ^_^ Hôtel Ritz-Carlton, Kowloon Side, et là demander... l'Ozone Bar! 
Sinon, le MTR Kowloon, ligne orange, puis suivez les panneaux Ritz-Carlton
Attention, il vaut mieux être habiller correctement et en pantalon long pour les hommes. Nous nous sommes fait refouler une fois... même si cette fois, y'avait des gens pour le moins cool voire cracras!

mardi 10 juin 2014

Clim' story!

Oui je sais, la clim' c'est affreux, on s'attrape de bonnes crèves... ah le refrain de ceux qui ne connaissent pas la vie sous la chaleur et la moiteur tropicales...

La climatisation est indispensable par le temps qu'il fait!
Oh la belle semaine que voilà, cela nous change agréablement des 6 semaines de pluie que nous avons eu... déjà un mètre d'eau tombée...  et la saison des pluies n'a en théorie pas encore commencée!!!



Je disais donc... il fait chaud, il fait humide, la nuit les températures ne baissent quasi pas, 28° la nuit, c'est ben chaud ma brav' dam'! alors quand la clim' est en panne ben ma foi, les nuits sont ben chaudes!

Clim' épisode 1:

Un climatiseur est en panne, une personne du management va venir... entre 14 et 18h lundi, okaylàà!
Un papy se présente, après avoir joué pendant 20minutes (montre en main) avec la télécommande, après que j'eus râler un peu pour demander se qu'il faisait, on me répond, il vérifie que se ne sont pas les piles... Il nous prend pour des nazes... c'est juste que la clim' ne fait pas de froid... après 45 minutes de présence et de bricolage, il m'annonce... il faut appeller une entreprise! Merci pour la conclusion!





Clim' épisode 2:
Ils viendront mardi entre 9h et 13h, chouette encore une demie journée de bloquée... 
3 personnes se présentent... bricolage, nettoyage de filtres, coups sans fils divers, on me passe le téléphone, car bien sûr personne ne parle anglais... Conclusion, il faut remettre du gaz (qui fait le froid), pour cela, il faut passer par l'extérieur de l'immeuble. Voyez le binzzz... on habite au 43ème!





Clim' épisode 3:
Pour réparer, il faut descendre la nacelle extérieure... il ne faut ni vent, ni pluie, question d'assurances... De plus, il faut l'approbation du propriétaire, c'est lui qui va payer! Quelques mails, et là on apprend que notre appart' a été vendu... Il faut l'approbation du nouveau propriétaire, okaylààà, ouf cela a été rapide!

Rdv avec l'entreprise... 1er rdv annulé, il pleut, 2ème rdv annulé, il pleut, 3ème rdv, incroyable une petite fenêtre météo s'ouvre! 

devant la nacelle, nos fenêtres!

Trois gars se présentent, deux vont monter dans la nacelle. 
Un peu plus tard, la nacelle descend, frissons assurés! J'ai du mal à regarder... 





2 bricoleurs-équilibristes se baladent devant la fenêtre, un p'tit coucou... Le troisième vérifie que tout se passe bien de l'intérieur, en 1/2 d'heure, c'est fait! 
Merci les gars, pour rien au monde je ne voudrai faire ce job!!!!





Clim' épisode 4/
Je branche la clim' et pars me balader, la suite en image...


inondation en rentrant!


Clim' épisode 5/
L'entreprise viendra mardi entre 14 et 18h...


vendredi 6 juin 2014

Tribute to Jacques Olivreau!

En ce 6 juin 2014, je regarde le journal télé de TV5 monde avec une pensée pour notre voisin,  à Lagny, Jacques Olivreau... Une de ces personnes avec lesquelles il fait délicieux de bavarder sur les bords de Marne, bel homme, sympa, toujours accompagné de son fidèle chien, et son histoire... quelle histoire!

Il est le seul français à avoir débarqué parmi les troupes américaines le D Day, The Frenchy of the Big One Red! cela mérite bien un p'tit message.



Le 6 juin 2009, pour les commémorations du 65ème anniversaire du débarquement il a été l'invité spécial de Barak Obama, hommage...


Extrait de La Depeche du 7/06/2009: 
Engagé à Agen en 1940, à 16 ans, car il ne voulait « pas être dans le camp des vaincus », le Charentais Jacques Olivreau, 85 ans aujourd'hui, a été le seul Français à débarquer avec les Américains : « Nous avions 20 ans. Nous étions persuadés que rien ne pouvait nous arriver. Pendant la traversée nous étions silencieux et souffrions du mal de mer. Nous avions eu des entraînements mais ce que nous affrontions ne leur ressemblait pas. Toutes les unités étaient mélangées. Il y avait dans l'eau des cadavres sans tête, d'autres éventrés, des cris comme jamais plus je n'en ai entendu. Ces horreurs nous donnaient la rage. Nous étions comme des bêtes. Notre artillerie avait mal calculé ses tirs. Ils étaient trop longs. J'ai eu de la chance. (...) Les tombes sont là pour l'éternité mais j'ai peur que le combat qui s'y est déroulé tombe dans l'oubli. Bientôt plus personne ne pourra raconter ce que c'était ».

Et dans le Parisien du 06/06/2009
Son jour le plus long, Jacques Olivreau en parle comme si c'était hier. Il y a 65 ans, le 6 juin 1944, il était l'un des rares Français à rallier les côtes de Normandie à bord d'une barge américaine. Parti deux ans plus tôt de sa Vendée natale pour rejoindre les troupes françaises libres en Angleterre, il a intégré la prestigieuse Big Red One, la première division d'infanterie américaine. 
Il est environ 11 heures ce matin-là quand le jeune homme de 19 ans découvre l'horreur de la guerre : « Le brouillard était très dense, on n'y voyait rien, se souvient-il. Mais plus on avançait, plus on entendait les explosions, le crépitement des mitrailleuses… » Puis, peu à peu, la brume se dissipe et laisse entrevoir le carnage : « Il n'y a pas de mots pour décrire ça, se souvient, les yeux dans le vide, le retraité de 84 ans qui vit à Lagny-sur-Marne. Des corps flottaient, des blessés mutilés essayaient de monter dans les péniches déjà remplies à moitié d'eau… » 
Il participe à la libération de Paris
Déportée par un courant marin, la barge de Jacques Olivreau parvient tant bien que mal à rallier le rivage. La suite, il préférerait ne pas s'en souvenir… « Passé les premiers moments d'angoisse face au massacre, nous sommes devenus comme des bêtes sauvages, inconscients du danger. La vie, la peur, la patrie, plus rien ne comptait. On ne pensait plus qu'à venger nos camarades… » Un épisode sanglant de sa vie que l'octogénaire se refuse, aujourd'hui encore, à décrire « pour ne pas choquer ». 
Intégré par la suite à la fameuse 2 e division blindée du général Leclerc, le jeune soldat participe à la libération de Paris. Puis cap à l'est. Après des mois de combats, Jacques Olivreau atteint Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises, le repère en altitude d'Adolf Hitler, avant d'être démobilisé fin 1945. La guerre finie, sa vie peut enfin recommencer… 
Déjà convié à de nombreuses commémorations du D-Day, le vétéran a reçu cette année une invitation personnelle, signée du président des Etats-Unis. Barack Obama l'a convié à participer à la cérémonie au cimetière militaire d'Omaha Beach.
Mais sa plus belle émotion, Jacques Olivreau l'a vécue le jour du 50 e anniversaire du Débarquement, le 6 juin 1994. « A chaque fois que je racontais mon histoire, mes enfants ne voulaient pas m'écouter… Mais, ce jour-là, mon plus jeune fils était présent à la porte de l'église avant la cérémonie. Je l'ai pris dans mes bras et j'ai pleuré avec lui… 

Que voulez-vous que je rajoute... total respect!

... et pour un message audio sur RTL, cliquez là
... et dans Paris Match, c'est là


Passion!

Hier, je rentre de balade par le chemin des écoliers, comme souvent... 

Juste avant d'arriver chez moi, que n'aperçois-je pas??? Une boulangerie au look bien de chez nous! Passion, je connais à Wanchai, mais ici?!? Je rentre, vois une personne en grande discussion portant une veste de boulanger avec de beaux drapeaux français, trop cool!

Mody road... trop super!

Je m'adresse à lui... lui, c'est Xavier Honorin, le chef boulanger, vainqueur en 2013 de la coupe du monde de la boulangerie, catégorie viennoiserie... ça sent bon la France... Ah, ça fait du bien de d'entendre du français me dit-il, et nous bavardons...  
Nous avons ouvert aujourd'hui! Gérard Dubois est suisse, c'est le pâtissier, je suis le boulanger. Oui nous faisons tous nos pains ici, voyez ils sont cuits là derrière. Nous formons nous même nos ouvriers, nous avons un atelier-école de 250 m2 à Kowloon. Voyez là, il pétrit. Les farines viennent de France, le levain frais aussi, ici, ils n'ont que de la levure déshydratée...


soudain, comme une envie de tartines nait en moi...
un croissant pour mon p'tit gouter en rentrant de rando,
maintenant, c'est possible! -))

Les pâtisseries sont fabriquées dans notre atelier et sont finies dans la boutique, par contre les Mille Feuilles sont montés ici...

joli rayon macarons...

Je vais vous prendre ce pain à l'épeautre!  Je vous l'offre!  Vraiment? C'est vraiment super gentil, merci beaucoup! 
Et une cliente de conquise!

Au menu de ce soir, pain! "-))


Un p'tit proverbe pour finir, Ceux qui font de leurs passions des champs à cultiver prennent les sages pour maîtres. Li Li Yun

- G/F 32-48 Mody road, TST, Kowloon
- G/F 74-80 Johnston road, Wanchai, HK Island